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"El Lobo" Torres
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Arrivée sur les îles : 16/07/2020
Aventures : 113
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Mer 19 Aoû - 18:35
sangre y ritmo

A couple of times in your life, it happens like that. You meet a stranger, and all you know is that you need to know everything about him.


Il sent encore le mouvement des vagues agiter ses jambes lorsqu’il entre dans la taverne déjà bien occupée. C’est toujours pareil dès qu’il met pied à terre : son corps continue de se bercer au rythme de sa vie maritime, rendant toujours son pas titubant… ce que ses usuelles visites à la buvette n’aident en rien – raison de plus pour y rester assis le plus longtemps possible. Un sourire satisfait éclaire son visage alors qu’il hume l’odeur de houblon et de chaleur humaine qui le happe à l’entrée. Il a toute la soirée devant lui et aucun départ matinal, et il compte bien en profiter. Le Fuath est à quai pour quelques jours après une virée en mer particulièrement longue et éprouvante. Dès l’arrivée au port, son équipage impatient s’est vite dispersé dans les rues de Nassau. Certains sont partis rejoindre la chaleur des bras du lupanar tandis que d’autre, lui y compris, ont préféré investir leur récent butin dans une variété de rafraîchissements. Désireux de s’éloigner de ses congénères, avec qui il a été confiné un peu trop longtemps pour la patience de tous, le Loup de mer a pris le chemin d’une auberge plus isolée des rues principales. Modeste chambre payée de quelques pièces, il a eu la décence de prendre un bain rapide avant de rejoindre le grand public, généralement peu adepte de l’odeur de pirate tout juste descendu du navire.

El Lobo a tôt fait de rejoindre l’une des rares tables encore libres et d’attirer l’attention d’une employée qui s’affaire non loin de lui, qu’il reconnaît vaguement de l’une de ses visites précédentes. Une bouteille de rhum est déposée devant lui dans les minutes qui suivent, fidèle amie des heures à venir. Assoiffé, il se réjouit de quelques longues gorgées avant de laisser un soupir satisfait lui glisser des lèvres. Enfin, il se permet d’observer ses alentours. Un groupe de vieux ivrognes, des joueurs captivés par une partie de dés… et quelques tables dont l’attention est ravie par une voix dont il n’arrive pas à trouver la provenance, sa vue obstruée par les têtes qui le séparent du spectacle. Bouteille à la main, il fait son chemin vers une meilleure place, arrivant enfin à discerner la moitié d’un visage qui s’anime en suivant le ton de l’histoire qu’il raconte. C’est un homme d’environ son âge qui fait le numéro. Amusé, le maître d’armes se laisse porter par le récit et les chansons dont il a malheureusement manqué le début, s’humectant la gorge d’eau-de-vie entre deux éclats de rire de la petite foule qui s’est formée. Et enfin, quand le conteur s’incline pour annoncer la fin de la récréation, ses sourcils se froncent en une idée alors qu’il se lève pour attraper une chope ambrée du plateau d’une serveuse. Le verre atterrit devant le troubadour au même moment où le maître d’armes se glisse sur le banc voisin de celui où il a pris place. « À parler de la sorte, j’me suis dit que tu aurais soif…  », explique-t-il en désignant l’alcool subtilisé, tout vouvoiement délogé de son vocabulaire. Une gorgée de son propre digestif, et il le complimente : «  C’était bien, au fait. ». Puis, un sourire étire sa commissure gauche alors qu’il ajoute : «  Très divertissant.  ». Son ton est sincère. Ça l’a changé des vieilles histoires de pirate qu’il entend depuis vingt ans et qui lui arrive même de répéter dans son sommeil. «  Tu seras là à nouveau demain ? J’ai pas entendu le début de l’histoire… », souffle-t-il, douceur dans le regard – caractéristique des moments où il veut obtenir quelque chose – qui vient se poser dans celui de l’inconnu alors que la chaleur du rhum semble le gagner d’un seul coup.


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Jeu 20 Aoû - 14:06

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Encore une soirée dans l’euphorie d’une taverne, l’alcool coule à flots, les rires emplissent le lieu et moi, je suis plus qu’heureux de voir que mes histoires plaisent toujours autant, de voir que tout le monde semble oublier ses soucis, passent un bon moment. J’y suis depuis pas mal de temps, je dirais, une heure et demi, peut-être deux, à boire de temps en temps quelques gorgées ici et là, mais j’ai tellement envie de tout raconter, de voir les étoiles dans leurs yeux que rien ne m’arrêtait.

“ Et comme vous vous en doutez, Cher Public, ce connard a finit seul, sans trésor, au fond d’une grotte, mal au point, entendez par là, que la demoiselle avait été plus féroce que lui et lui avait fait une magnifique entaille dans les tripes. Voilà, vous savez tout d’Emile, le soi-disant capitaine imperturbable, sauf quand une catin qui se dit mi-sirène, mi-humaine ouvre un peu les jambes en lui promettant une montagne d’or, de Capitaine froid et sanguinaire, il est passé à idiot de toutes les mers”

Je salue ensuite la foule, assoiffé, fatigué, mais comblé par les applaudissements. J’aime tellement mon métier, ça me rendait fier, je gagnais ma vie honnêtement, en voyageant, en rendant les gens heureux. C’était parfait.

Me frayant un chemin jusqu’à une table libre, une des rares il faut l’avouer, je me laissais tomber sur le banc, soupirant presque de soulagement, c’est que l’adrénaline de tout ce début de soirée commençait à redescendre, mon corps pouvant enfin me rappeler qu’il en avait eu un peu marre de danser à tout va, et que ma gorge était aussi aride que les désert les plus chaud.

Et alors que je m'apprêtais à faire signe à une serveuse, une pinte se pose devant moi, une des jolies demoiselles a lu dans mes pensées ? En relevant les yeux, je me rends compte que ce n’est pas une des midinettes qui servent dans la taverne, mais bien un client de la taverne, avec une magnifique moustache et un regard à tomber, encore mieux !

Je lui offre alors un large sourire, le remerciant d’une voix un peu rauque avant de boire quelques gorgée, bon dieu que ça faisait du bien. Je repose ensuite la pinte, écoutant les compliments de l’homme devant moi qui me vont droit au cœur.

“ Tu as totalement raison, je suis un moulin à paroles, mais parler pendant presque deux heures… Disons que la fin, c'est toujours compliquée, et merci pour tes compliments, ils me vont droits au cœur !”

Petit sourire charmeur, je ne le lâche pas des yeux, quoi ? J’ai bien le droit non ? Et puis rooh, il est bel homme, m’offre un verre, j’vais pas partir dans mon coin, jouer un peu, ça n’a jamais fais de mal à personne ! Et puis bon, il a un sourire à tomber, j’peux pas rester de marbre.

Par contre, je me sens un con lorsqu’il me demande si je serais encore dans les parages, on me pose souvent cette question, mais pas de cette manière, je veux dire, il y a un petit truc dans le regard de l’inconnu qui me rends tout chose, à moins que ce soit l’alcool qui est bien plus fort et fait effet plus rapidement ? Oui ça doit être ça. Je viens alors poser mon menton sur ma main, tout en continuant de le regarder, mon petit sourire bien vite de retour.

“ Bien sûr, je suis la pour quelques jours alors si tu veux entendre le début de mes histoires, n’hésite pas à venir ! Après, je peux toujours recommencer depuis le début celle de ce soir rien que pour toi, mais…. je me fais une petite pause avant !”

Je viens rire doucement, reprenant quelques gorgées de la boisson si gentiment offerte, revenant fixer l’inconnu ensuite.

“Au fait, je suis Alistair”

Je ne lui demande pas un retour sur son nom, préférant le laisser me le dire si l’envie lui dit, j’ai appris avec le temps à tenter de ne pas poser trop de question, même si j’avoue que mon mystérieux moustachu me pique toute ma curiosité.

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Lun 24 Aoû - 18:41
sangre y ritmo

A couple of times in your life, it happens like that. You meet a stranger, and all you know is that you need to know everything about him.


L’alcool lui ayant adouci le système, il est l’un de ceux qui s’esclaffent aux tournures de phrases du conteur. Toujours ce rire sincère, qui vient du cœur – le rire de sa mère, lui dirait-on s’il était resté en mère patrie – et qui retentit avec clarté entre les quatre murs de la taverne bondée. S’il ne fait pas tout en son pouvoir pour l’attirer, l’attention ne l’a jamais dérangé ; ainsi, il remarque vaguement les quelques regards qui fusent vers lui à chaque éclat de rire, ses yeux et toute sa concentration rivés vers le spectacle offert. Captivé par l’histoire, la bouteille en est oubliée un moment, elle qui, en temps normal, aurait déjà été inclinée à la moitié de son volume. Au terme du conte, le pirate rattrape le retard d’une longue rasade de rhum, le genre de gorgée généralement réservée à un besoin de courage supplémentaire lorsqu’il s’apprête à faire quelque chose d’un peu hasardeux. Choppe volée arrivée à destination, fesses posées près de celles de la star des lieux, il s’admet qu’au final, cette lampée n’était pas anodine. Il lui fallait un peu de vaillance pour oser l’aborder de la sorte, lui qui attend généralement qu’on vienne à lui.

Signe de tête en réponse aux remerciements qui lui sont adressé, il regarde l’inconnu s’abreuver, un air satisfait collé au visage. Il est fier de son coup, El Lobo, même s’il justifie son geste du bout des lèvres, conscient que ce n’est pas tout à fait le souci d’assouvir la soif de son prochain qui l’a mené là. Les compliments ne tardent pas à détourner le sujet du pourquoi et, au bout des remerciements de son interlocuteur, un silence flotte, les deux paires d’yeux refusant de se séparer. Incapable de retenir un sourire, il remercie silencieusement l’obscurité relative de l’endroit de dissimuler les teintes qu’il sent envahir ses joues à la vue de cet éclat particulier dans le regard de l’autre. Un intérêt, peut-être, une envie joueuse, il n’en est pas certain… ou alors n’y voit-il qu’une réflexion de ce qu’il projette, se convainquant que la curiosité est mutuelle. Sa demande se veut une perche tendue. Quand le troubadour lui indique qu’il sera là encore quelques jours, il rapplique d’un : « Ça tombe bien, moi aussi. », le goulot de sa bouteille à nouveau aux lèvres, traits illisibles. Et, après la gorgée, il précise : « Oh non, t’en fais pas, j’attendrai… Tu mérites bien un peu de repos. ». Loin de lui l’intention de faire travailler un homme en congé, après tout, surtout pour une paye aussi maigre que son simple divertissement. Le loup de mer est patient et, bien qu’il a apprécié l’histoire, c’est surtout la compagnie qui l’intéresse en ce moment. Compagnie qui a maintenant un prénom, d'ailleurs. « Alistair… », articule-t-il à voix basse, laissant le nom résonner au creux de sa bouche. Ça lui va bien, à son compagnon de table. Mieux que tout ce que lui a pu porter comme patronyme, ses véritables noms laissés loin derrière. Ses doigts tapotant le verre épais de sa bouteille de rhum, il revient chercher le conteur des yeux, faisant pour l’instant abstraction de sa propre présentation. « Dis-moi, Alistair… soit tu as une sacrée imagination, soit tu as voyagé pas mal… J’ai jamais entendu une telle histoire… », l’interroge-t-il, curieux.


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Lun 24 Aoû - 23:38

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Je savoure le délicieux breuvage qui m’est offert, après un dur labeur. J’avoue que tout ceci a une saveur particulière, je ne devrais peut-être pas boire autant, ayant déjà eu une dose d’alcool suffisante dans le sang, mais on ne peut pas refuser quand c’est offert, n’est-ce pas ? Surtout par quelqu’un qui vous fait autant de compliments.

Je réponds alors à sa question, attendant impatiemment sa réponse, même si je me doute qu’elle sera celle que j'espère, sinon il ne tenterait pas de savoir si je reviens ici, est-ce que je lui ai tapé dans l’oeil ? Ça me plaît ça ! Non parce que, même si j’étais dans mon récit, j’observe les gens autour de moi et j’avoue que son rire m’a beaucoup fait réagir, si distinct, si franc. Il sonnait si bien, tout comme ses yeux rieurs et sa moustache bien entretenue qui le différenciait des autres alcoolos du coin.

Mon sourire s’étire tout de même en entendant sa réponse, je vais donc le revoir demain, peut-être plus tôt cette fois-ci, l’idée me plaît, je vais pouvoir entendre de nouveau son rire et ça, ça n’a pas de prix. Je ris doucement en l’entendant me dire qu’il peut attendre demain, qu’il ne veut pas me faire bosser plus, il est vraiment adorable.

“ Alors je t’attendrais, sans faute, demain, et t’en fais pas, j’adore parler et encore plus raconter mes histoires, un peu d’alcool et je repars !”

Énième sourire, je détaille un peu plus l’inconnu, venant finalement me présenter. J’attendais une réponse de sa part, un nom ou un surnom, mais de quoi mettre un nom sur un visage, sans insister pour autant. Mais il faut croire que pour le moment, mon bienfaiteur reste le mystérieux moustachu. Mais en l’entendant prononcer mon nom, j’oublie bien vite ma pointe de tristesse de ne pas le connaître plus, sérieusement, c’est possible de le dire d’une manière aussi agréable ? Il faut que j’arrête de boire après ma chope, je vois trop de choses qui ne sont pas vrai, à coup sûr, mon imagination doit juste me jouer des tours. Encore.

J’oublie bien vite mes pensées et mes joues rouges quand il vient à nouveau me poser quelques questions, c’est qu’on est curieux monsieur Mystérieux ? Très bien, jouons à ça, une info contre une info, ça me plaît. Buvant encore une petite gorgée, mon regard dévie du beau brun quelque instants le temps de voir pourquoi tout le monde s’agite d’un coup, mais je reviens bien vite sur lui, ravi de voir qu’il cherchait de nouveau à établir un contact visuel.

“ Un peu des deux ? Je voyage beaucoup depuis tout jeune et j’ai une imagination débordante…. Mélange les deux, et ça te donne ce genre d’histoire ! Ça change des classiques qu’on entend depuis des millénaires au moins”

Je lui offre un petit clin d’œil, revenant embrumé mon esprit de douce boisson, avant de revenir à la charge, je vais bien finir par apprendre qui tu es moustachu ! Que tu le veuille ou non !

“ Et toi alors ? Je ne t’ai encore jamais vu par ici, tu fuis la taverne la plus réputée ou tu viens d’arriver sur un de ses vaisseaux pirates, nouvelle recrue peut-être ? "

Bon, en vrai, j’en doute, il dégage un truc, les matelots, ça dégage pas ça , ils n'ont psa autant de prestance, qui impose le respect, mais bon… Je tente d’en savoir plus, il faut bien prêcher le faux pour avoir le vrai non ?


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Dim 30 Aoû - 16:55
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« J’y serai… sans faute. », sourit-il à son compagnon de table, qui semble enchanté de sa réponse positive. Une promesse que seul le temps saura respectée ou non – la parole del Lobo n’est généralement pas la plus fiable, ce qui est loin de l’empêcher de la lancer à tous vents. Il faut savoir à quoi s’en tenir avec un pirate, après tout, et il n’est pas là pour redorer l’image de ses occupations. Pourtant, il a le sentiment qu’il y sera, à ce rendez-vous, quand bien même il devrait ravaler sa fierté d’homme libre guidé par sa seule volonté, tout ça. Et peut-être même qu’il manquera à nouveau le début de l’histoire, question de l’embêter encore un peu. Le futur est loin, cela dit, et pour l’instant il a devant lui un troubadour qui lui tend une perche qu’il s’empresse d’attraper : « Je t’offrirai peut-être un autre verre, alors. ». Le regard bien plongé dans celui de son interlocuteur, il lui adresse son plus beau sourire de bandit, une grimace de charme dont il se sert rarement à des fins très honnêtes.

Ses traits gagnent en chaleur lorsqu’Alistair se présente. Il a maintenant un prénom à mettre sur son agréable compagnie, prénom qu’il ne s’empêche pas de tester à voix haute, comme pour mieux l’apprécier. Alistair. Il a envie d’en savoir plus sur cet Alistair au regard tendre et au rire à en faire chavirer un homme. Curiosité paradoxale pour lui qui est maître dans l’art d’éviter les questions en tous genres, mais l’autre ne semble pas s’outrer de cette introduction à sens unique et il laisse donc la question quitter ses lèvres. Oreille attentive à la réponse, il n’a d’yeux que pour lui, ignorant aisément ce qui se trame autour. Lissant sa glorieuse moustache du pouce, Lobo échange un sourire amusé avec le conteur lorsque ce dernier mentionne les fameux récits qui vous brûlent les oreilles d’ennui. Après une gorgée de rhum, il déclare : « Ça se voit. Le voyage, je veux dire. » sans préciser davantage sa pensée. Le troubadour dégage quelques chose de ceux qui ont vu et vécu.

Clin d’œil en sa direction et son cœur trébuche un court instant, assez pour lui faire baisser le regard vers sa bouteille qu’il a dangereusement descendue dans la dernière demi-heure. Raison pour laquelle ses environs se brouillent, il n’y a pas de doute. Pour ce qui est de ses joues roses et de ses palmes humides, il n’en est pas si certain… mais l’alcool a le dos large et le maître d’armes a le blâme facile. Ses épaules se tendent lorsqu’il entend le ton intrigué de son interlocuteur – bien sûr, impossible de demander sans donner un peu en retour. Heureusement, la question relève du domaine public. Un air espiègle au visage, il fait semblant de s’étonner : « Alors j’ai l’air d’un pirate ? Moi qui croyait plutôt bien paraître, j’suis presque vexé… ». À nouveau, un rire sincère lui échappe, et il s’apprête à en rajouter à la blague lorsqu’un vacarme s’élève près d’eux avant de devenir musique une fois les instruments accordés. Des musiciens, voilà donc ce qui agitait les masses un peu plus tôt !

Leur table étant proche de l’action, le pirate ne s’entend bientôt plus réfléchir, l’alcool et les chansons se rejoignant en épais brouillard au fond de sa tête. Souhaitant éviter de lui crier dessus, il se penche vers Alistair afin de poursuivre leur discussion, assez proche pour partager l’agréable chaleur qui émane du beau brun. À son oreille, tentant de ne pas trop se laisser affliger par l’odeur de son égal, il répond enfin à ce qui lui est demandé : « Un peu des deux pour moi aussi. Je fuis ma taverne habituelle… et le reste de mon équipage en même temps. J’me prendrais bien des coups pour eux, mais j’en pouvais plus de les entendre. ». Du coin de l’œil, il guette la réaction de l’autre, avant de poursuivre : « Fraîchement débarqué de la plus redoutable galère des environs, bien vu. Par contre, nouvelle recrue, ça fait un bail qu’on me l’a pas fait. ». Cette fois, c’est un ricanement amusé qu’il laisse entendre. « Disons que j’ai passé plus de temps en mer que j’ai pu en passer sur terre dans ma vie… ». Beaucoup plus de temps, même, mais il n’insistera pas trop, il ne veut pas avoir l’air du vieux pirate qu’il est en réalité. Il se recule un peu, un air songeur au visage alors qu’il observe celui qui lui fait face. « Et cette ville, je la connais comme ma poche, c’est plutôt moi qui ne t’y ai jamais vu, Alistair. » Parce qu’il souviendrait, évidemment, on oublie pas quelqu’un d’aussi charmant. « Tu y es depuis longtemps ? », demande-t-il, de retour à proximité. Puis, sur un ton feutré, en référence à la musique : « On dirait bien que t’étais pas le seul spectacle de la soirée… ». Le seul qui l’intéresse, par contre, c’est une autre histoire…


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Dim 30 Aoû - 23:42

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Ne le lâchant pas des yeux, en même temps, qui voudrait les détourner, je souris de plus belle lorsque l'inconnu dit qu’il m’offrira peut-être à nouveau un verre, mais j’espère bien mon beau ! Il faut bien me récompenser pour mon dur labeur…

“ Si j’ai en plus un bon verre suite à tout ça.. Crois-moi que je vais raconter mes meilleures histoires !”

J’ai plaisir à observer ses joues prendre une petite teinte plus rosé, tout comme j’apprécie mon nom prononcé par le bienfaiteur devant moi, je me demande comment ça sonnerait si… Je reviens vite à mes pensées lorsqu’il m'interroge, et si au début, c’était ses yeux que je fixais, mon regard dévie vite sur sa magnifique moustache qu’il lisse.. j’ai toujours aimé les beaux bruns moustachus qui prennent soin d’eux, enfin pas trop non plus, mais vous voyez le genre.

Je suis ravi lorsqu’il me dit que pour le voyage, ça se voit, ça me flatte énormément, mais ce qui me flatte encore plus, c’est son regard qui dévie, ses joues qui rougissent, j’aime plaire, je n’y peux rien et quand quelqu’un m’intéresse, avoir tout le langage du corps qui parle.. C’est encore mieux que des mots. Mais je ne m’emballe pas trop, du moins en apparence, venant l'interroger à mon tour, s'il n’a même pas voulu me donner son nom, c’est que le trop personnel est sensible, alors nous allons faire dans le général. Et je ne peux m’empêcher de rire devant son faux air vexé.

“ Oh, mais non mon mignon, ne le soit pas ! Tu es parfait, j’ai juste le flair pour dénicher les pirates.. Ou bien, c’est parce que la plupart des hommes ici le sont.”

Petit sourire malicieux, je vois bien qu’il s’apprêtait à dire quelque chose de plus, en rajouter ; mais c’était sans compter le raffut qui arrive, tout comme les musiciens, eh bien au moins il y aura un peu de musique ! Pas besoin de retourner faire l’animation, je vais pouvoir rester avec monsieur moustachu.

Malheureusement, la musique est forte, du moins, notre table est trop proche du groupe.. Et moi qui voulait profiter de la présence du loup de mer… J’aurai presque râlé, si ça n’avait pas permis à mon acolyte de table de se pencher vers moi pour venir continuer cette conversation, me faisant frissonner de part la proximité mais aussi par sa voix qui vient doucement se déposer au creux de mon oreille. C’est grisant.

“ A être enfermé tous ensemble aussi… il faut bien des moments rien que pour soi”

Et avec moi, si possible aussi, tu veux bien dis, mystérieux moustachu ? Cette fois-ci, c’est à moi de rougir, la proximité, son odeur, sa chaleur, tout en fait, me rende un peu fébrile, ça faisait bien longtemps que je n’avais pas ressentit ça. Je ne brise pas la proximité pour autant, venant lui répondre de la même manière que le pirate, en me penchant vers lui, juste ce qu’il faut, j’ai l’impression que mon coeur va exploser parfois.

“ Tu as bien fait de fuir, ça t’a permis écouter mes histoires, et moi, ton rire. Mais j’avoue que j’y suis allé un peu fort pour le "nouvelle recrue", on ne dégage pas autant de choses que toi quand on arrive à peine sur les mers.”

Mais alors comme ça, on s’y connaît en océans ? Intéressant, très intéressant.. Surtout quand on ne donne pas son prénom…

" Un loup de mer expérimenté alors… Voyons voir... Barbe loup, voilà comment je vais t'appeler, tu as une barbe bien entretenue, tu es un loup de mer, tout concorde, avoue, c’est mieux que Mystérieux moustachu, quoique…”

Fier de mon coup, je lui offre un grand sourire, c’était décidé, il serait Barbe loup jusqu'à ce que je connaisse son vrai prénom. Mais je reviens bien vite lorsqu’il me dit que m’avoir jamais vu par ici, une partie de moi se vexe, comment ça, il ne me connaît pas ? Comment ne peut-on pas connaître le meilleur des conteurs de tous les océans ? Sacrilèges ! Mais bon.. Je peux lui pardonner non ? Oui, bien entendu, mais je me vengerais..

“ Et bien, je suis arrivé par ici il y a bien longtemps, j’étais tout jeune à l’époque, mais bon.. Je parcours terre et mer, ici, c’est juste pour me poser quelque temps avant de repartir à la recherche de nouveaux contes a transmettrent”

Ah non ! Ne recommence pas Barbe loup, il ne faut pas titiller ma corde sensible, la partie Dramatique de ma personnalité, sinon je jure que je peux monter sur cette table pour faire revenir l’attention sur moi et je n’ai pas envie de quitter notre proximité, voit-tu ? En plus, je n’ai plus rien dans mon verre, tu y crois ça ? J’ai tout bu si rapidement ? Vraiment ? Et toi, ta bouteille est presque vide… Mais en même temps, son contenu me fait bien envie… J’ose ? j’ose pas ? oh et puis merde.

“ Il semblerait oui.. Mais c’est pas plus mal, tu sais… Ainsi, je peux me concentrer sur un tout nouveau spectacle… Bien plus intéressant…”

Cette fois-ci, c’est moi qui prends une voix plus douce, plus basse, alors que je me rapproche un peu plus de lui, sans le quitter des yeux, venant approcher ma main de la sienne, l’effleurer, avant de venir piquer la bouteille, j’avais dit que j’allais me venger. Je me recule alors un peu, venant prendre quelques gorgées au goulot avant de baisser la bouteille, replantant mon regard dans le sien.

“ Pardon, j’avais trop soif, et ton breuvage me faisait beaucoup trop envie”

Je suis le plus innocent possible, faisant les yeux doux au brun devant moi, venant même passer doucement ma langue sur mes lèvres, pour ne perdre aucune goutte de l’alcool tant convoité.


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Lun 19 Oct - 18:27
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Ses meilleures histoires, rien de moins. Il est prêt à parier que le beau troubadour en a des plus extravagantes, des récits qu’il ne pourrait même s’imaginer… et pourtant, même si El Lobo apprécie, comme tout pirate qui se respecte, les fictions et autres divertissements, ce n’est pas exactement ce qui risque de le ramener à la taverne à même heure le lendemain. Il le conçoit, cet Alistair a un regard dans lequel il fait bon s’égarer et un rire qui donne envie de beaucoup. Or, c’était aussi le cas de bien d’autres hommes croisés dans sa vie, qu’il s’est généralement contenté d’observer de loin. Non, il y a autre chose, quelque chose de plus sur lequel le pirate n’arrive pas à mettre les mots, l’esprit trop bercé par le rhum et par la voix de son interlocuteur – qui vient d’ailleurs de l’appeler mon mignon, réduisant à néant ses chances de réflexion. Il lui faut se mordre l’intérieur des joues pour modérer le sourire que sa phrase lui décroche, ne laissant au final paraître qu’une grimace amusée. Mignon, parfait, ça lui plaît ces flatteries, et il a les épaules qui se redressent inconsciemment de fierté alors qu’il va pour relancer d’une autre taquinerie. Son élan est toutefois interrompu par les musiciens qui débutent le spectacle près d’eux et l’action lui fait perdre le fil de ses idées, le laissant muet un instant, le temps de se mouiller les lèvres au goulot de sa bouteille et de se recentrer sur sa nouvelle rencontre.

C’est près de l’oreille que l’Espagnol lui offre enfin réponse à l’une de ses questions, détaillant par l’occasion les mèches brunes qui s’achèvent près de la nuque du trentenaire et sa barbe bien taillée qui commence dans les mêmes environs. Un endroit parfait où aller y perdre une main ou quelques baisers – en d’autres circonstances bien sûr, et la pensée l’atteint au point où il en a la voix un peu rauque quand il répond à la remarque de l’autre. « Rien que pour soi, oui… Après, tout dépend de la compagnie. », ose-t-il sur un ton entendu, sans toutefois laisser à son charmant conteur l’occasion d’ajouter quoi que ce soit; le voilà plutôt qui relève ce généreux nouvelle recrue qui lui a été offert, sourire un peu moqueur s’accrochant à ses lèvres. Comme ça, il dégage quelque chose… Ce n’est pas une mauvaise odeur à tout le moins, il a longtemps trempé dans son bain avant de se rendre à la taverne ! N’empêche, ça l’intrigue. « Plus de bonnes choses que de mauvaises, j’espère…  », qu’il souffle dans une tentative de lui tirer de nouveaux compliments – c’est que son ego en redemande, mine de rien.

Ses sourcils se haussent quand le troubadour s’essaie à un surnom, sa justesse le faisant même reculer de surprise. Ça alors, pour une inspiration, elle tombe juste ! Le pirate observe un moment celui assis à ses côtés, ses doigts retrouvant sa moustache en un geste songeur. Lorsqu’il se penche à nouveau vers lui, c’est pour souffler un : « … Eh bien Alistair, tu dois avoir d’autres dons en plus de celui d’orateur… . » Cette fois, pas de sous-entendu prévu d’avance, même si la phrase pourrait bien en porter. « … C’est qu’on m’appelle parfois El Lobo, ça signifie ‘’le loup’’ d’où je viens….  », précise-t-il, même si ses origines n’ont plus grand sens pour lui et qu’il s’abstiendra d’élaborer sur le sujet si on le lui réclame. Il ne garde de l’Espagne que sa langue et son sang chaud, raison pour laquelle d’ailleurs son expression met peu de temps à se détendre à nouveau, laissant tout le tumulte de sa vie d’avant derrière pour en revenir à cette soirée qu’il passe en la plus charmante des compagnies : « Mais je l’avoue, Barbe loup, ça me déplaît pas… et si ça te plaît à toi aussi, c’est encore mieux. . ». Il semble à Lobo que sa question suivante surprend son barbu, et il considère prudent de ne pas insister – lui-même a horreur des gens qui insistent, après tout –, ronronnant un : « À croire qu’on s’est manqués de peu, dans ce cas. ». Quel dommage tout de même, d’avoir fréquenté les mêmes endroits qu’un si bel homme pendant tant d’années et de ne le croiser que maintenant… Le Créateur a parfois de bien drôles de plans.

La chaleur reprend de plus belle au creux de son ventre alors que la voix du troubadour résonne dans les tons bas et que ses yeux gris s’accrochent aux siens, qu’il ne détourne que pour suivre la main s’approchant de la sienne. Au contact, il a le cœur qui s’emballe drôlement, laisse ses doigts relâcher la prise sur sa bouteille, main ouverte au contact… et voilà son rhum qui lui échappe, attrapé par un raconteur qui semble drôlement fier de lui. Abasourdi, il le regarde s’abreuver, et il lui faut un moment pour reprendre ses esprits, la poitrine toujours rythmée de battements qui refusent de se calmer à la vue du petit air qui lui est lancé après le méfait. Quel filou ! Il l’a bien eu, et Lobo n’arrive pas à retenir un sourire devant l’audace. « … Je comprends mieux pourquoi tu sais dénicher les pirates, quelque chose me dit que tu ne serais pas totalement dépaysé à naviguer avec nous… mais vas-y, sers-toi, j’t’en prie. », dit-il en désignant la bouteille quasi-vide d’un signe de main. « Ça me donnera une raison d’en reprendre une. », qu’il ajoute, avant de préciser : « Enfin, une raison supplémentaire… », son regard se faisant particulièrement insistant sur Alistair, entendu. Déterminé à obtenir à boire, il se lève de son banc pour héler une serveuse. Bouteille qu’il ne termineront pas ici, peut-être ? La chaleur commence à l’écraser, un peu d’air frais ne serait pas de trop…

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