- Bethany WilliamsThe problem is not the problem, The problem is your attitude
- Arrivée sur les îles : 03/03/2020
Aventures : 274
Crédits : niniel (ava) ryune (signa)
Bethany + come and try
Jeu 11 Juin - 10:54
~ Carte d'identité ~
~ Compétences ~
Pour remplir vos compétences, voici comment vous devez faire le calcul : votre âge + 10. Par exemple si vous avez 20 ans, vous avez 30 points à répartir de façon logique vos points. (en effet, si votre personnage n'y connait rien en sorcellerie, ne mettez pas qu'il maîtrise un peu le vaudou ou quelqu'un n'ayant jamais été en mer, qui sait tirer au canon)
~ PASSE TA SOURIS ~
~ In Real Life ~
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- Bethany WilliamsThe problem is not the problem, The problem is your attitude
- Arrivée sur les îles : 03/03/2020
Aventures : 274
Crédits : niniel (ava) ryune (signa)
Re: Bethany + come and try
Jeu 11 Juin - 11:35
~ Vos Aventures ~
"Dégage, saloperie !"
Le coup vole. Le poing s'enfonce dans la joue. La gamine tombe à terre dans un bruit sourd, sans qu'aucune plainte ne passe de ses lèvres. La marque rouge scinde la pâleur de son visage en deux. Mais elle ne pleure pas. Elle ne geint pas. Du haut de ses six ans, la petite rousse se relève simplement, tête baissée. Elle sait... Elle sait que pleurer et gémir ne feraient que l'énerver encore plus. Alors elle "accepte" son sort. Elle lève ses yeux. Le bleu pétille légèrement : crainte de se reprendre un coup, espoir de ne pas être frappée à nouveau. Elle regarde cet homme. Ce pirate. Elle le déteste mais, en même temps, elle l'aime car il est son père. Il lui permet de rester en vie. Il lui a offert une "mère" - parce que sa vraie, c'est une noble et disons que ça n'a pas été apprécié qu'elle copule avec un pirate et ait un enfant donc la "vraie" mère de la petite rousse, elle a donné naissance à la gamine puis elle est partie -. Il lui a permis d'avoir un toit, de la nourriture, un certain "statut" dans Port-Royal. Parce que son père, ce n'est pas rien. C'est un pirate qui a aidé Henry Morgan à mettre Port-Royal aux pieds des criminels. Alors, la gamine, elle regarde avec admiration le bateau de son père prendre le large, le voir s'occuper des matelots - habituée très tôt à la cruauté -. Elle veut qu'il lui apprenne à tenir une épée, un pistolet. Mais il refuse. Car sa place est sur Terre, comme toutes les bonnes femmes. Dès qu'elle se montre insistante : un coup. Ou deux. S'il est de mauvaise humeur, une dizaine. Elle se recule et va se réfugier près de sa mère adoptive, celle qui porte plus le nom de mère qu'aucune autre femme dans cette ville. Les bras passent autour du corps frêle et tremblant, alors que le paternel s'en va : pas le temps de s'occuper des bambins.
"ça va aller, Bethany... Il est parti." murmure la femme au creux de l'oreille de la rousse. La gamine se détend, apprécie cette tendresse qu'elle ne connait que si peu. De rares moments, lorsqu'il n'est pas là, lorsqu'il ne peut pas leur cracher dessus en les traitant de faibles et d'inutiles.
Bethany hurle et se débat. Retenue par deux matelots de son père, elle crie, elle pleure de rage. Onze ans et déjà la force d'un lion. Elle rugit, elle tape des pieds, des mains. Elle mord ces hommes. Ils grognent, la frappent pour la calmer... Un "il suffit" de la part du capitaine les rappelle à l'ordre et ils cessent. Un regard cinglant vers la rouquine et le père sort son sabre. La gamine tente de s'élancer mais est retenue par les matelots. Elle lui hurle de cesser, que c'est de sa faute à elle... Elle plonge ses yeux bleus dans ceux de cette mère, de ce seul pilier dans sa vie... Avant d'en voir l'éclat de la souffrance apparaître alors que le père enfonce lentement la lame dans son ventre. Bethany ne détourne pas le regard... Elle la voit, maintenue par d'autres matelots. Elle l'observe, pleurant de douleur alors que le sabre s'enfonce et que le capitaine tourne et tourne l'objet dans les entrailles. Jusqu'à ce que l'éclat de vie ne périsse dans les pupilles de la femme... Un crachat se pose sur son corps et l'homme se tourne vers Bethany. La pointe de la lame se pose sur le bout de son nez, le sang dégoulinant sur le métal froid mais se posant aussi sur sa peau, gouttant sur le sol... l'odeur ferreux de ce liquide tourne - pour la première fois - sur le coeur de la gamine...
"Je ferais la même chose si tu tentes à nouveau de partir d'ici. Tu es à moi, gamine. Si tu n'veux pas être vendue comme une putain de nègre, t'as intérêt à te tenir à carreaux et à rester cloîtrée dans cette foutue maison ! Le jour où t'en sortiras, c'est quand j'aurai trouvé un bon mari qui voudra bien d'une saloperie comme toi et qui me donnera une belle dot !" D'un geste lent, il essuie le sang sur la tunique de la rouquine. Il se redresse ensuite en remettant son arme dans son fourreau, partant de la maison... Non sans un dernier ordre : "Quinze coups de fouet." Elle savait que l'espoir de partir d'ici était inexistant. Personne ne voudrait d'une fille bâtarde de pirate, même par rapport aux statuts qu'ils ont à Port-Royal... Les larmes de rage continuent de couler alors qu'elle fixe ce dos, tandis qu'on dénude le sien. Qu'on met la chair à l'air libre avant de la souiller en frappant avec des languettes de cuir.
Port-Royal est en proie au chaos. 1692, tremblement de terre à Port-Royal. Bethany a vu la moitié de la ville s'effondrer avant que les britanniques ne reviennent et reconstruisent le tout, non sans annihiler la présence pirates. La rousse n'a que quatorze ans. Enfin, que... Elle est déjà une "femme"... Elle serre les poings alors que son père prépare son navire mais l'oublie - consciemment -. Il ne la regarde même pas. Il ne la voit pas. Il ne pense qu'à une chose : son argent. Ses biens. Ses trésors. Son navire. Mais elle, elle le voit. Elle voit les coups de fouet répétés. Les coups de poings, les coups de pieds. Elle sent l'absence de son petit doigt à sa main droite. Elle sent la colère qui monte en son sein, comme la lave d'un volcan. Elle serre les dents, la mâchoire. Elle se retient de hurler car il la verrait... Mais elle ne se retient pas d'attraper l'épée posée d'un matelot. De la brandir et de l'enfoncer dans les flancs de son "père". L'épée tourne dans le corps de cet homme avant de s'en retirer. Elle s'enfonce, à plusieurs reprises alors que la vie a déjà quitté le corps du pirate. La rage s'empare de la rousse qui n'a jamais connu que ça : la violence de son père. Alors, elle l'imite en répétant ce qu'il a toujours fait. Elle regarde son corps, troué à maintes reprises, se vidant du sang qu'il avait en lui... La rousse reste pourtant impassible. Les matelots regardent avec stupéfaction, avec haine la gamine qui vient de tuer leur capitaine... Ils n'ont qu'à peine le temps de faire le lien, de se remettre et de comprendre qu'ils changent alors de chef... Que Bethany s'enfuit. Bethany part. Elle s'infiltre dans un autre bâtiment qui prend le large loin de Port-Royal. Elle est heureuse. Elle a tué ce bourreau qui l'a tant marqué physiquement, psychiquement... Elle lui a enlevé la vie et elle n'a pas cillé... Si c'était un bien ? Pour elle, oui. Il lui avait bien appris que c'était logique de regarder la mort dans le regard d'un homme et de n'en garder qu'une expression heureuse.
Elle n'en était peut-être pas devenue une mais elle avait compris leurs codes et les avait assimilé pour la terre.
Le coup vole. Le poing s'enfonce dans la joue. La gamine tombe à terre dans un bruit sourd, sans qu'aucune plainte ne passe de ses lèvres. La marque rouge scinde la pâleur de son visage en deux. Mais elle ne pleure pas. Elle ne geint pas. Du haut de ses six ans, la petite rousse se relève simplement, tête baissée. Elle sait... Elle sait que pleurer et gémir ne feraient que l'énerver encore plus. Alors elle "accepte" son sort. Elle lève ses yeux. Le bleu pétille légèrement : crainte de se reprendre un coup, espoir de ne pas être frappée à nouveau. Elle regarde cet homme. Ce pirate. Elle le déteste mais, en même temps, elle l'aime car il est son père. Il lui permet de rester en vie. Il lui a offert une "mère" - parce que sa vraie, c'est une noble et disons que ça n'a pas été apprécié qu'elle copule avec un pirate et ait un enfant donc la "vraie" mère de la petite rousse, elle a donné naissance à la gamine puis elle est partie -. Il lui a permis d'avoir un toit, de la nourriture, un certain "statut" dans Port-Royal. Parce que son père, ce n'est pas rien. C'est un pirate qui a aidé Henry Morgan à mettre Port-Royal aux pieds des criminels. Alors, la gamine, elle regarde avec admiration le bateau de son père prendre le large, le voir s'occuper des matelots - habituée très tôt à la cruauté -. Elle veut qu'il lui apprenne à tenir une épée, un pistolet. Mais il refuse. Car sa place est sur Terre, comme toutes les bonnes femmes. Dès qu'elle se montre insistante : un coup. Ou deux. S'il est de mauvaise humeur, une dizaine. Elle se recule et va se réfugier près de sa mère adoptive, celle qui porte plus le nom de mère qu'aucune autre femme dans cette ville. Les bras passent autour du corps frêle et tremblant, alors que le paternel s'en va : pas le temps de s'occuper des bambins.
"ça va aller, Bethany... Il est parti." murmure la femme au creux de l'oreille de la rousse. La gamine se détend, apprécie cette tendresse qu'elle ne connait que si peu. De rares moments, lorsqu'il n'est pas là, lorsqu'il ne peut pas leur cracher dessus en les traitant de faibles et d'inutiles.
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"ça va aller, Bethany ! Ne t'en fais pas !"Bethany hurle et se débat. Retenue par deux matelots de son père, elle crie, elle pleure de rage. Onze ans et déjà la force d'un lion. Elle rugit, elle tape des pieds, des mains. Elle mord ces hommes. Ils grognent, la frappent pour la calmer... Un "il suffit" de la part du capitaine les rappelle à l'ordre et ils cessent. Un regard cinglant vers la rouquine et le père sort son sabre. La gamine tente de s'élancer mais est retenue par les matelots. Elle lui hurle de cesser, que c'est de sa faute à elle... Elle plonge ses yeux bleus dans ceux de cette mère, de ce seul pilier dans sa vie... Avant d'en voir l'éclat de la souffrance apparaître alors que le père enfonce lentement la lame dans son ventre. Bethany ne détourne pas le regard... Elle la voit, maintenue par d'autres matelots. Elle l'observe, pleurant de douleur alors que le sabre s'enfonce et que le capitaine tourne et tourne l'objet dans les entrailles. Jusqu'à ce que l'éclat de vie ne périsse dans les pupilles de la femme... Un crachat se pose sur son corps et l'homme se tourne vers Bethany. La pointe de la lame se pose sur le bout de son nez, le sang dégoulinant sur le métal froid mais se posant aussi sur sa peau, gouttant sur le sol... l'odeur ferreux de ce liquide tourne - pour la première fois - sur le coeur de la gamine...
"Je ferais la même chose si tu tentes à nouveau de partir d'ici. Tu es à moi, gamine. Si tu n'veux pas être vendue comme une putain de nègre, t'as intérêt à te tenir à carreaux et à rester cloîtrée dans cette foutue maison ! Le jour où t'en sortiras, c'est quand j'aurai trouvé un bon mari qui voudra bien d'une saloperie comme toi et qui me donnera une belle dot !" D'un geste lent, il essuie le sang sur la tunique de la rouquine. Il se redresse ensuite en remettant son arme dans son fourreau, partant de la maison... Non sans un dernier ordre : "Quinze coups de fouet." Elle savait que l'espoir de partir d'ici était inexistant. Personne ne voudrait d'une fille bâtarde de pirate, même par rapport aux statuts qu'ils ont à Port-Royal... Les larmes de rage continuent de couler alors qu'elle fixe ce dos, tandis qu'on dénude le sien. Qu'on met la chair à l'air libre avant de la souiller en frappant avec des languettes de cuir.
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"On se casse, les gens !"Port-Royal est en proie au chaos. 1692, tremblement de terre à Port-Royal. Bethany a vu la moitié de la ville s'effondrer avant que les britanniques ne reviennent et reconstruisent le tout, non sans annihiler la présence pirates. La rousse n'a que quatorze ans. Enfin, que... Elle est déjà une "femme"... Elle serre les poings alors que son père prépare son navire mais l'oublie - consciemment -. Il ne la regarde même pas. Il ne la voit pas. Il ne pense qu'à une chose : son argent. Ses biens. Ses trésors. Son navire. Mais elle, elle le voit. Elle voit les coups de fouet répétés. Les coups de poings, les coups de pieds. Elle sent l'absence de son petit doigt à sa main droite. Elle sent la colère qui monte en son sein, comme la lave d'un volcan. Elle serre les dents, la mâchoire. Elle se retient de hurler car il la verrait... Mais elle ne se retient pas d'attraper l'épée posée d'un matelot. De la brandir et de l'enfoncer dans les flancs de son "père". L'épée tourne dans le corps de cet homme avant de s'en retirer. Elle s'enfonce, à plusieurs reprises alors que la vie a déjà quitté le corps du pirate. La rage s'empare de la rousse qui n'a jamais connu que ça : la violence de son père. Alors, elle l'imite en répétant ce qu'il a toujours fait. Elle regarde son corps, troué à maintes reprises, se vidant du sang qu'il avait en lui... La rousse reste pourtant impassible. Les matelots regardent avec stupéfaction, avec haine la gamine qui vient de tuer leur capitaine... Ils n'ont qu'à peine le temps de faire le lien, de se remettre et de comprendre qu'ils changent alors de chef... Que Bethany s'enfuit. Bethany part. Elle s'infiltre dans un autre bâtiment qui prend le large loin de Port-Royal. Elle est heureuse. Elle a tué ce bourreau qui l'a tant marqué physiquement, psychiquement... Elle lui a enlevé la vie et elle n'a pas cillé... Si c'était un bien ? Pour elle, oui. Il lui avait bien appris que c'était logique de regarder la mort dans le regard d'un homme et de n'en garder qu'une expression heureuse.
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Les pieds dans l'eau, assise au bord du ponton... Beth' regardait l'océan. Elle observait cette étendue d'eau où elle aurait voulu s'épanouir comme les pirates qu'elle voyait partir de Nassau, ceux qu'elle côtoyait tous les jours dans sa taverne. Elle avait eu du mal à se faire un nom : elle n'avait rien en y arrivant. Elle a volé, elle s'est pris des coups, elle en a donné... Puis un petit travail : fille de joie. Elle offrait ses services, amassait de l'argent et ne disait rien. Elle prenait des coups, elle avait les pires insultes et les pires sévisses par ses clients... Mais la rousse ne disait rien. Car elle gagnait de l'argent. ça lui permettait de vivre. Jusqu'à cet homme, un tavernier qui reprenait le lupanar adjacent à son nouveau commerce. Il ne garda pas Bethany. Pas parce qu'elle était moche ou parce qu'elle ne rapportait pas assez. Mais parce qu'il avait entendu ses commentaires, ses idées... Elle savait comment gérer un commerce, comment arnaquer des criminels sans qu'eux, ne s'en rendent compte. Il a fini par voir qu'elle pouvait en mener par le bout du nez, en faire ce qu'elle voulait... Une serveuse, puis une associée... Puis elle devint la propriétaire du bar, du lupanar et de l'auberge, que l'homme avait rassemblé en un seul endroit - trois bâtiments adjacents, un dédié à une des fonctions du lieu -. Comment elle eut les clés ? En tuant cet homme. Son second meurtre. De sang froid. Pourtant, là, assise au bord de l'eau, elle semblait si... Innocente ? Dure. Froide. Mais pas avec du sang sur les mains. Même le rouquin qui venait de prendre la mer ne savait pas que la rousse avait pris la vie de l'ancien propriétaire, sachant pertinemment qu'elle n'aurait jamais plus qu'une minuscule part du commerce. Maintenant... Elle avait tout et une sacrée richesse. De plus, avec cette relation avec Killian, avec d'autres pirates et avec son "garde du corps"... Elle savait que jamais, on oserait toucher à la fille de pirate.Elle n'en était peut-être pas devenue une mais elle avait compris leurs codes et les avait assimilé pour la terre.
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