- John Cormac
- Arrivée sur les îles : 16/03/2020
Aventures : 55
Crédits : blake (ava) ryune (signa)
John + I do as I please.
Mer 24 Juin - 17:33
~ Carte d'identité ~
Un tatouage, ensuite, au niveau de mon coeur. Un requin y est encré pour la vie, pour me protéger et me permettre de survivre sur les mers. Sinon, à part ça, je peux paraître tout à fait normal si mon torse est couvert, les cicatrices étant minimes et bien cachées.
~ Compétences ~
Pour remplir vos compétences, voici comment vous devez faire le calcul : votre âge + 10. Par exemple si vous avez 20 ans, vous avez 30 points à répartir de façon logique vos points. (en effet, si votre personnage n'y connait rien en sorcellerie, ne mettez pas qu'il maîtrise un peu le vaudou ou quelqu'un n'ayant jamais été en mer, qui sait tirer au canon)
~ PASSE TA SOURIS ~
~ In Real Life ~
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- John Cormac
- Arrivée sur les îles : 16/03/2020
Aventures : 55
Crédits : blake (ava) ryune (signa)
Re: John + I do as I please.
Mer 24 Juin - 17:41
~ Vos Aventures ~
La main bandée, John regarde ses doigts. Il fait attention, devient minutieux et évite de s'impatienter, d'aller trop vite... Cela lui a déjà valu une cicatrice. Une seconde serait de trop. Surtout que le gamin, du haut de ses onze ans, il voit ses frères du coin de l'oeil. Cadet d'une fratrie de cinq hommes, il n'est pas aussi fort qu'eux. Il n'est pas aussi grand. Il n'est pas aussi intelligent. John, c'est le petit cinquième. Celui qui a le beau sourire et le regard attendrissant. Qui a le coeur plein de rêves et l'esprit bien loin de là où ils sont. John, il ne voulait pas quitter l'Angleterre. Mais son père en a décidé autrement... Alors, le voilà. Sciant des planches pour créer leur maison. Pour s'approprier ces terres offertes par la Couronne. Le petit secoue sa chevelure brune et recommence à scier, à travailler... Son père parle avec des hommes qu'il ne connaît pas. Ses frères travaillent, si vite, avant tant de hardiesse et de rapidité. Il se sent... A la traîne, bien loin d'eux. Mais il continue, il persévère. Car ses frères le poussent à devenir meilleur, ils lui racontent le soir des histoires qu'ils ont vécues, celles qu'ils veulent vivre... Il sourit en repensant à l'aîné qui ne souhaite pas reprendre la future affaire de leur père, il veut partir. Il veut être dans l'armée ou n'importe où d'autre. Il veut voyager, être un aventurier, sans attache... John veut être comme lui. Comme ce modèle, pourtant ri par ses autres frères. L'anglais veut, lui aussi, découvrir d'autres terres... Il veut avoir le courage de partir. Déjà sa terre natale, ce fut bien difficile pour lui de s'en aller, de la quitter et pourtant, le voilà... Dans l'une des colonies anglaises. Il lève les yeux vers ce ciel, pareil à celui qu'il avait connu chez lui, mais tellement différent de par son regard... Aurait-il un jour le courage de prendre son envol ? Ou restera-t-il sur la touche ?
Du haut de ses dix-sept ans, John rit. Il ricane alors que sa lèvre saigne. D'un revers du pouce, il essuie le liquide carmin s'épanchant sur son menton. Il sourit. Car il est gagnant. Gagnant, debout devant la forme immobile - mais vivante - de cet homme qui avait osé charmer la même femme que désire le britannique. John sourit, ayant prouvé sa valeur. Son courage. Sa combattivité. La femme roule pourtant des yeux, peu impressionnée. Il reste alors étonné, tandis qu'elle tourne les talons et part de cette rue. Qu'elle continue sa vie comme si elle n'avait pas vu deux hommes se battre pour elle. Les sourcils relevés, John n'abandonnent pas. Il trottine après cette silhouette svelte, à la chevelure de feu et au regard enflammé de couleur rappelant les mers. Il observe la grâce de cette femme. Il entend son rire lorsqu'elle se rend compte qu'il la suit. Il succombe quand, après l'avoir suivi dans une ruelle, elle se montre tout autre, le plaquant contre un mur et le menaçant d'une dague. Oh, il a compris bien avant qu'elle n'est pas comme les autres, habillée tel un marin. Cela est interdit et pourtant, elle est là. Elle n'est pas une femme comme la mère de John, en train de travailler dans la maison et à s'occuper de ses petits enfants, pendant que les hommes travaillent. Non, cette femme, elle lui sourit en coin. Elle rit devant la mine autant étonnée qu'admiratrice de l'anglais. John tombe sous son charme. Il tomberait à ses pieds si son égo le lui permettait. L'homme sourit et se présente : John Cormac, attendant un retour de la rousse... Un simple murmure lui répond avant que cette femme ne disparaisse dans la rue, sans qu'il n'ait eu le temps de réagir : "Esmée." Il n'oublie pas ce prénom, ni ce sourire. Ni ce visage. Il le grave dans sa mémoire et il sait une chose : il la retrouvera et elle sera sienne.
John écrase le cigare sur le bureau de sa cabine... Il est soucieux. Il avait su, en prenant la mer, que cela était risqué. Pourtant, elle lui avait assuré que tout irait pour le mieux. Mais... Il a peur. Ses poings se serrent avec force avant de se relâcher. Sa mâchoire est crispée, son regard brille d'inquiétude et de peur. Il tourne en rond. Il n'entend que les cris, tandis que les rouleaux de la mer ne lui parviennent plus. Il se sent mal. Comme jamais. Comme lorsqu'il est arrivé dans ce nouveau monde, gamin. Même lorsqu'il prit la mer pour retrouver la belle rousse, il n'a pas ressenti une telle sensation désagréable en son sein. Il sent ses tripes qui se retournent, se contorsionnent... Second d'un navire, il est pourtant infaillible. Sauf ce jour-là. Sauf ce jour où la mer est nerveuse, autant que l'homme la parcourant. Elle gronde, elle rage comme le pirate âgé de vingt-quatre ans qu'il est. Jusqu'à ce nouveau cri, ces pleurs... La mer se calme, les rayons de soleil parviennent à passer les nuages noirs qui avaient pourtant obscurci le ciel. John se hâte. John court. Il court rejoindre le "chirurgien", il saute par-dessus les marches, il suit les cris... Pour voir Esmée, fatiguée, éreintée, un bambin entre les bras. John sourit... Il se détend alors que les eaux font de même... Il se rapproche de cette femme qu'il a eu du mal à retrouver. De cette femme qu'il a cherché, en s'engageant comme matelot sur un vaisseau marchand. Cette femme qu'il a retrouvé, lors d'un abordage sur son navire. Cette femme qu'il a rejoint, parmi son équipage. Cette femme, son capitaine. Il donnerait la vie, autant à la femme qu'à l'être supérieur qu'elle est dans la hiérarchie. Cette femme... Qu'il aime et qui l'aime, lui. Lui, le jeune anglais perdu sur les mers... Il prend la rousse entre ses bras, tremble légèrement... Et sourit, heureux, en voyant son fils... Son premier enfant... Son fils... Son fils...
"NON !" John hurle. John est maintenu par la nuque alors qu'il voit sa femme et sa fille être emmenées. Il voit le sang qui coule du front de sa compagne... Il se débat, il hurle. Du haut de ses quarante-et-un ans, il ne lui reste plus qu'elles. Son fils aîné est décédé en début d'année, fatalement blessé par un ours. Son second enfant - un fils -, âgé de quinze ans, est parti pour travailler loin de Nassau, ayant comme but de ne pas devenir une "vermine" comme ses parents et les autres habitants. Et sa fille... Sa tendre et adorable fille. Cette princesse à la chevelure rousse pareille à celle de sa mère. Cet enfant, simplement âgée de dix ans... John s'époumone pour qu'ils cessent. Qu'ils lui rendent sa fille. Il se dégage. Il frappe son premier agresseur, puis le second. Il sort son pistolet et avance, il se rue vers les hommes tenant sa famille. Son regard est de braise, son regard est fou. Il tire dans la poitrine de celui qui ose s'intercaler entre eux. Il frappe de la poignée, le crâne d'un autre... Il laisse tomber l'arme et sort le coutelas... Jusqu'à être assommé. Jusqu'à perdre connaissance. Trahi par les siens... Trahi par ceux que son fils avait cerné les intentions... Des vermines, leur ayant tourné le dos... Des cafards, ayant attaqués sa famille pour récupérer le navire... Pour montrer qu'ils savaient faire tomber d'autres pirates, des pirates respectés... Des pirates connus... John ne se souvient pas de tout... John... John préfère ne plus penser à cet épisode. Il ne préfère plus entendre les hurlements de ses femmes, il ne veut plus les voir revenir dans la cale, en sang, tremblant et... Brisées... John ne veut plus voir son évasion, où il a retrouvé le corps de sa femme et de sa fille... John aurait préféré mourir que de récupérer le navire de son aimée et continuer de vivre sans elle. De devoir l'enterrer avec leur fille. De les pleurer. Et de finir... Seul. Seul et trahi. Seul, ne pouvant plus partir retrouver les marins de Nassau... Car... Nassau devait périr, sous les flammes de sa vengeance.
L'horizon est étendue, telle une carte ne demandant qu'à être dessinée, face à lui. Le capitaine du Ice-Heart. Ce navire qui avait été à sa femme. Ce navire qu'il comptait user pour se venger de tous les êtres perfides et empoisonnés de Nassau. La rage consumait le coeur du, désormais, corsaire anglais. La vengeance avait un goût amer en sa bouche, sa langue demandait le goût sucré de la mort de ces infâmes. Tous sont dans le même bateau. Tous seront les victimes de son courroux. Il doit sauver les autres hommes, les autres familles détruites par des gens... Comme il a été. Il doit venger sa femme. Sa fille. Il doit retrouver son fils... Et surtout, il doit se reconstruire...
*****
Du haut de ses dix-sept ans, John rit. Il ricane alors que sa lèvre saigne. D'un revers du pouce, il essuie le liquide carmin s'épanchant sur son menton. Il sourit. Car il est gagnant. Gagnant, debout devant la forme immobile - mais vivante - de cet homme qui avait osé charmer la même femme que désire le britannique. John sourit, ayant prouvé sa valeur. Son courage. Sa combattivité. La femme roule pourtant des yeux, peu impressionnée. Il reste alors étonné, tandis qu'elle tourne les talons et part de cette rue. Qu'elle continue sa vie comme si elle n'avait pas vu deux hommes se battre pour elle. Les sourcils relevés, John n'abandonnent pas. Il trottine après cette silhouette svelte, à la chevelure de feu et au regard enflammé de couleur rappelant les mers. Il observe la grâce de cette femme. Il entend son rire lorsqu'elle se rend compte qu'il la suit. Il succombe quand, après l'avoir suivi dans une ruelle, elle se montre tout autre, le plaquant contre un mur et le menaçant d'une dague. Oh, il a compris bien avant qu'elle n'est pas comme les autres, habillée tel un marin. Cela est interdit et pourtant, elle est là. Elle n'est pas une femme comme la mère de John, en train de travailler dans la maison et à s'occuper de ses petits enfants, pendant que les hommes travaillent. Non, cette femme, elle lui sourit en coin. Elle rit devant la mine autant étonnée qu'admiratrice de l'anglais. John tombe sous son charme. Il tomberait à ses pieds si son égo le lui permettait. L'homme sourit et se présente : John Cormac, attendant un retour de la rousse... Un simple murmure lui répond avant que cette femme ne disparaisse dans la rue, sans qu'il n'ait eu le temps de réagir : "Esmée." Il n'oublie pas ce prénom, ni ce sourire. Ni ce visage. Il le grave dans sa mémoire et il sait une chose : il la retrouvera et elle sera sienne.
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John écrase le cigare sur le bureau de sa cabine... Il est soucieux. Il avait su, en prenant la mer, que cela était risqué. Pourtant, elle lui avait assuré que tout irait pour le mieux. Mais... Il a peur. Ses poings se serrent avec force avant de se relâcher. Sa mâchoire est crispée, son regard brille d'inquiétude et de peur. Il tourne en rond. Il n'entend que les cris, tandis que les rouleaux de la mer ne lui parviennent plus. Il se sent mal. Comme jamais. Comme lorsqu'il est arrivé dans ce nouveau monde, gamin. Même lorsqu'il prit la mer pour retrouver la belle rousse, il n'a pas ressenti une telle sensation désagréable en son sein. Il sent ses tripes qui se retournent, se contorsionnent... Second d'un navire, il est pourtant infaillible. Sauf ce jour-là. Sauf ce jour où la mer est nerveuse, autant que l'homme la parcourant. Elle gronde, elle rage comme le pirate âgé de vingt-quatre ans qu'il est. Jusqu'à ce nouveau cri, ces pleurs... La mer se calme, les rayons de soleil parviennent à passer les nuages noirs qui avaient pourtant obscurci le ciel. John se hâte. John court. Il court rejoindre le "chirurgien", il saute par-dessus les marches, il suit les cris... Pour voir Esmée, fatiguée, éreintée, un bambin entre les bras. John sourit... Il se détend alors que les eaux font de même... Il se rapproche de cette femme qu'il a eu du mal à retrouver. De cette femme qu'il a cherché, en s'engageant comme matelot sur un vaisseau marchand. Cette femme qu'il a retrouvé, lors d'un abordage sur son navire. Cette femme qu'il a rejoint, parmi son équipage. Cette femme, son capitaine. Il donnerait la vie, autant à la femme qu'à l'être supérieur qu'elle est dans la hiérarchie. Cette femme... Qu'il aime et qui l'aime, lui. Lui, le jeune anglais perdu sur les mers... Il prend la rousse entre ses bras, tremble légèrement... Et sourit, heureux, en voyant son fils... Son premier enfant... Son fils... Son fils...
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"NON !" John hurle. John est maintenu par la nuque alors qu'il voit sa femme et sa fille être emmenées. Il voit le sang qui coule du front de sa compagne... Il se débat, il hurle. Du haut de ses quarante-et-un ans, il ne lui reste plus qu'elles. Son fils aîné est décédé en début d'année, fatalement blessé par un ours. Son second enfant - un fils -, âgé de quinze ans, est parti pour travailler loin de Nassau, ayant comme but de ne pas devenir une "vermine" comme ses parents et les autres habitants. Et sa fille... Sa tendre et adorable fille. Cette princesse à la chevelure rousse pareille à celle de sa mère. Cet enfant, simplement âgée de dix ans... John s'époumone pour qu'ils cessent. Qu'ils lui rendent sa fille. Il se dégage. Il frappe son premier agresseur, puis le second. Il sort son pistolet et avance, il se rue vers les hommes tenant sa famille. Son regard est de braise, son regard est fou. Il tire dans la poitrine de celui qui ose s'intercaler entre eux. Il frappe de la poignée, le crâne d'un autre... Il laisse tomber l'arme et sort le coutelas... Jusqu'à être assommé. Jusqu'à perdre connaissance. Trahi par les siens... Trahi par ceux que son fils avait cerné les intentions... Des vermines, leur ayant tourné le dos... Des cafards, ayant attaqués sa famille pour récupérer le navire... Pour montrer qu'ils savaient faire tomber d'autres pirates, des pirates respectés... Des pirates connus... John ne se souvient pas de tout... John... John préfère ne plus penser à cet épisode. Il ne préfère plus entendre les hurlements de ses femmes, il ne veut plus les voir revenir dans la cale, en sang, tremblant et... Brisées... John ne veut plus voir son évasion, où il a retrouvé le corps de sa femme et de sa fille... John aurait préféré mourir que de récupérer le navire de son aimée et continuer de vivre sans elle. De devoir l'enterrer avec leur fille. De les pleurer. Et de finir... Seul. Seul et trahi. Seul, ne pouvant plus partir retrouver les marins de Nassau... Car... Nassau devait périr, sous les flammes de sa vengeance.
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L'horizon est étendue, telle une carte ne demandant qu'à être dessinée, face à lui. Le capitaine du Ice-Heart. Ce navire qui avait été à sa femme. Ce navire qu'il comptait user pour se venger de tous les êtres perfides et empoisonnés de Nassau. La rage consumait le coeur du, désormais, corsaire anglais. La vengeance avait un goût amer en sa bouche, sa langue demandait le goût sucré de la mort de ces infâmes. Tous sont dans le même bateau. Tous seront les victimes de son courroux. Il doit sauver les autres hommes, les autres familles détruites par des gens... Comme il a été. Il doit venger sa femme. Sa fille. Il doit retrouver son fils... Et surtout, il doit se reconstruire...
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