Drowning Abyss (Présentation Christopher Ó Damháin)

48 Points à répartir.●○

Armes à feu : ●○○○○○○○○○
Arme blanche : ●●●●●○○○○○
Corps-à-corps : ●●●●○○○○○○
Armes de jet : ○○○○○○○○○○
Agilité/Vitesse : ●●●●○○○○○○
Résistance (fatigue/maladie/famine/etc) : ●●●○○○○○○○
Résistance Mentale : ●●●○○○○○○○
Orientation avec une carte : ○○○○○○○○○○
Orientation avec la Nature : ●●○○○○○○○○
Intimidation : ○○○○○○○○○○
Leadership : ●●●○○○○○○○
Connaissances en Histoire : ○○○○○○○○○○
Connaissances en Géographie : ○○○○○○○○○○
Connaissances en Marché Illégal : ○○○○○○○○○○
Perception : ●●○○○○○○○○

Navigation : ●●●●●○○○○○
Orientation avec une carte : ○○○○○○○○○○
Orientation avec la Nature : ●●●●○○○○○○
Tir au canon : ●●○○○○○○○○
Connaissances Maritimes : ●●●●●○○○○○
Déplacement sur les navires : ●●●●●○○○○○

Africaine : ○○○○○○○○○○
Celtique : ○○○○○○○○○○
Chinoise : ○○○○○○○○○○
Amérindienne : ○○○○○○○○○○
Scandinave : ○○○○○○○○○○
Japonaise : ○○○○○○○○○○

Un cris.

Déchirant, meurtrissant le ciel de soirée.

Le garçon lâche le sac en jute contenant les pommes de terres que sa mère l’avait envoyé chercher ; Il était tard, certes, mais certains marchands seraient encore ouverts pour quelques heures et le ragoût ne se passerait pas de patates ; Tel l’avait ordonné son père.

Des mois plus tard, on lui dirait qu’il s’agissait d’un acte de dieu. Le soir même, il crut avoir été maudit en courant vers la maison, en poussant la porte entrouverte, en découvrant la flaque vermeille dans laquelle son paternel gisait sans vie, sa mère un peu plus loin tombait dans une flaque semblable, les mains sur son ventre.

Malchance, peut-être, que les soulards s'improvisant voleurs n’entendent la porte.

Jurant, l’un d’eux tira un couteau alors que l’autre ricanait en retirant ses pantalons… L’homme armé fit trois pas, avant que le jeune Christopher ne commence à courir.

Choqué? Bien sûr.
Traumatisé? Sûrement.
Mais un jeune homme de son âge ne survivait pas aux rues de Port-Royal sans un instinct de survie aiguisé ; Derrière ses allures contrôlés, la ville grouillait de criminels et de voleurs cachés, il n’était pas rare qu’un jeune se retrouve mêlé à ces bandes et seul son esprit et ses jambes tout aussi vifs les uns que les autres avaient permis à Christopher de ne pas s’y retrouver embourbé.

Un adolescent n’avait que peu de chance, en pleine nuit, de perdre un homme qui risquait sa peau s’il ne l’attrapait pas cela dit. Et si ce n’était d’une des phrases fétiches de son père, il n’aurait su où aller. Mais dans le doute, une seule chose lui vint à l' esprit.

Le seigneur protège.

La porte de l’église était toujours ouverte, lui avait-on dit, et c’est à l’intérieur qu’il trouva refuge, se cacha dans le confessionnal, la gorge et les poumons en feu, certain que l’homme le retrouverait, le garçon fit la seule chose qu’il pouvait ; Prier.

Il pria si longtemps, qu’on le trouva ainsi plusieurs heures plus tard, même quand un prêtre lui demanda ce qu’il faisait là, ainsi, il pria encore, remerciant cette fois dieu plutôt que l’implorant.

Les premiers mots qu’il prononça qui n'était pas une prière fut une demande ; la permission de se confesser.

Bien que désireux de réponses, les adultes présents acceptent, bien sûr, et le jeune homme se vida le coeur.

Il confessa sa couardise ; Avoir couru pour sauver sa peau plutôt que de défendre l’honneur de ses parents, son égoïsme d’avoir ainsi accaparé le confessionnal pendant si longtemps, son avarice que d’avoir demander l’attention de dieu si longtemps par ses prières et sa colère envers lui même et les bandits ayant tué ses parents, qu’il était désireux de voir pendus, bien qu’il savait cela un péché capital.

Vu la brutalité de la scène, et son âge, il était évident qu’il ne pouvait pas prendre en main la maison, mais là où il aurait sûrement fini enfant des rues, le jeune Christopher trouva un enseignant et un ami en un des prêtres qui le pris sous son aile comme aide cléricale.

Bien sûr, il n’eut pas profité des avantages que cette position pouvait à emmener en totalité ; De lettres il n’apprit que ce qui était nécéssaire à ne pas se tromper quand on lui demandait d’apporter tel ou tel manuscrit, de chiffres il n’apprit que ce qui était nécessaire à connaître le temps entre chaque messe et calculer (Souvent à tort) combien de pièces un paroissien donnait pour s’assurer que cela coïncide avec le montant attribué à son pardon ainsi que pour compter les chapelets.

Malgré tout, sa foie et son assiduitée lui valut avec le temps un enseignement prisé ; Un vieil homme responsable d’une petite paroisse de village, à quelques heures de route, approchait un âge auquel la mort se fait sentir et il devint évident qu’à part demander un envoi d’europe, on ne trouverait pas membre du clergé plus à point que le garçon adopté par l’Église.

D’abord sans lui dire, on le prépare doucement à cette éventualité ; Il apprit à lire, bien qu’avec difficulté, assez pour pouvoir prêcher, à  écrire, bien qu’avec des fautes, afin de garder les comptes et la paperasse diverse, et on lui apprit les chiffres jusqu’à cinquante, bien qu’il ralentissait grandement passer la quinzaine, afin de s’assurer qu’il puisse assigner un montant de dons sensible pour un péché mineur.

Ce ne fut que longtemps plus tard, à l’âge de 16 ans, qu’il fut informé de son futur rôle et de son départ pour sa future paroisse, question d’en  apprendre les moeurs avant de prendre les reines, le vieux prêtre sur place étant malade et comptant ses jours. Il s’agissait également d’un test, afin de voir si ce garçon à l’enfance tumultueuse pourrait rester humble devant cette responsabilité et en comprendre l’importance divine.

Le jeune adulte surprit la plupart des ses compatriotes en dédiant les trois jours avant son départ au jeûne et à la prière, afin de se rapprocher de ses futures responsabilités.

En tant que responsable de sa paroisse, le garçon ne pris poste qu’un an plus tard, son prédécesseur encaissant la maladie avec une endurance que peu de gens pouvaient se vanter d’avoir. Désormais connu de ses paroissiens, le changement se fit sans grand problèmes, l’une de ses premières responsabilités étant les derniers sacrements et les obsèques de son prédécesseur, qu’il suivit d’une période de jeûne de deux jours, prenant son premier repas dans ses nouvelles fonctions au déjeuner, le dimanche de sa première messe sans aide plus expérimentée.

Il passa dix ans ainsi, menant ses paroissiens et vivant somme toute de façon banale.

La tension, cela dit, se faisait sentir par certains prêtres plus expérimentés qui, depuis longtemps, enviait la position donnée ainsi à un jeune blanc bec.

Avec assez de temps et de subterfuge, il fut relativement aisé pour l’un d’eux de réussir dans ses plans ; Christopher fut avisé qu’il serait remplacé et prendrait place sur un navire, apportant la foie aux hommes qui en avaient le plus besoin. Loin d’y voir un problème, l’homme de 27 ans y compris un message divin qu’il embrassa coeur et âme.

C’est ainsi que, par aucun acte de sa volontée, Christopher trouva la  seule chose au monde qu’il aimait presque autant que le divin ; La mer.

Au début, l’équipage ne le faisait pas exactement sentir bienvenu ; Tous appréciaient avoir un prêtre à bord pour assurer leur âme, mais ses connaissances cléricales n’étaient que de peu d’utilité à bord. S’il était plus jeune, l’homme n’aurait jamais réussi à briser la glace avec les marins.

Mais, habile de son expérience avec ses paroissiens, l’homme prit sur lui de demander à apprendre. Apprendre à naviguer, s’orienter, même à se battre en cas de besoin, remplaçant la dîme sur certains péchés par ces enseignements, insistant que d’aider un prêcheur de dieu avait tout autant de valeur, à bord d’un navire, que les pièces normalement requises. Certains blaguaient qu’il avait choisi la mauvaise profession, puisqu’il apprit à se battre bien mieux et bien plus rapidement que la plupart des hommes, à se diriger avec les étoiles et le vent et même à garder pied sur un pont  vibrant des vagues.

Il obtint ainsi le bon vouloir et la camaraderie des marins sur ce qu’il appelait amicalement sa ‘‘paroisse marine’’. Près de deux ans passèrent sans grabuge, puis vint le fameux jour où des pirates les abordèrent.

Normalement, lors d’attaques, les négociations étaient préférables et il restait dans sa cabine, mais cette fois on leur avait tiré dessus sans prévenir, ayant ruiné l’un des mâts, et il se retrouva bientôt avec un pirate, sabre au clair, défonçant sa porte.

Christopher n’avait jamais combattu pour sa vie, encore moins tué pour protéger celle-ci.

Ce fut pourtant sans hésiter, en récitant une prière, qu’il dégaina le sabre qui lui avait été offert par l’équipage. En d’autres circonstances, il serait sûrement mort. Mais son adversaire s’attendait à faire face à un prêtre un peu trop sûr de lui qui serait rapidement découpé en rondelles, et non à un homme qui avait passé près de deux ans entières à s’entraîner avec un équipage chevronné.

Un échange surprenant de rapidité plus tard, il offrit une prière à l’homme et, se promettant de lui donner les derniers sacrements dès que la situation se serait calmée, suivit ce signe de dieu ; Sa paroisse avait besoin de lui.

L’adrénaline du combat ne lui permit de garder qu’un souvenir flou, mais il entendit pendant plusieurs jours de remerciements de tel ou tel membre d’équipage qu’il aurait sauvé d’un sabre, ou bien aurait empêché de tomber par-dessus bord…

…Seul le capitaine ne semblait pas  apprécier le tout ; Effrayé que le représentant religieux ne prenne plus de pouvoir sur ces hommes, il l’invectiva d’avoir sortit de sa cabine, insistant qu’il les avaient tous mis en danger et qu’il ferait un rapport clair en ce sens en rentrant au port.

Christopher, certain de sa foie et de ses actes, ne douta pas un instant du résultat que cela aurait ; Jusqu’à ce qu’on lui annonce qu’il devait rentrer à Port-Royal, afin de servir une fonction cléricale mineure, et de se compter chanceux car mettre ainsi en péril tout un navire aurait normalement valu la corde.

Surpris, fâché et outré que les membres de l’Église soient si têtus, cette décision et la découverte d’un pot de vin de la part du capitaine à celui qui avait pris cette décision embrasa l’idée, dans son crâne, que peu de prêtres servaient vraiment le divin.

Persuadé désormais que la loi des hommes servait ce même avarice qui était un péché, il entreprit ce jour là de planifier son échappée. Si la terre des hommes ne voulait pas suivre ses pas guidés par dieu, alors il ferait une terre de bois, une église flottante, un navire où la foie reignerait vraiment, dans sa façon la plus pure ; Sans mensonges et sans les limites des lois des hommes.

Un rêve fou, un rêve qui n’aurait jamais vu le jour, il le savait, seulement, hasard ou signe de dieu, l’inspection, à port royal, du cargo révéla des caisses de sucre qui avaient été rapportées volées lors de leur dernier arrêt.

Un homme de dieu, il fut bien sûr cru immédiatement, contrairement au reste de l’équipage, en disant ne rien en savoir, surtout quand il préconisa la pendaison, haut et court, du capitaine pour ce crime…

Le reste de l’équipage furent également accusés cela dit, et ça, ça le chicotait. Il était quasiment sûr que le capitaine avait fait ce marchandage sans connaissances des autres, pour renflouer ses propres poches.

Mais la loi des hommes était claire : Ils étaient complices et penderaient.

Sans doute cela était-il de la folie, mais sous la guise de leur donner les dernier sacrements, avec l’aide d’un petit groupe de mercenaires rondement payés, il réussit à se trouver dans leur cellule, sans loquet, et à créer une distraction attirant les gardes, tard en soirée.

Sous le regard de dieu et la lumière de la lune, il sourit au capitaine en le laissant attaché là, les autres libérés de l’endroit le suivant dans le peu de temps qu’il leurs avait fournis pour se sauver et atteindre leur ancien navire, gardé par deux hommes rapidement mis hors d’état de nuire sans trop de boucan, et si leurs chances de se sauver sans filature, même sous le couvert de la nuit, était bien basses, dieu lui même, selon Christopher, leur ouvrirent la voie et leur fournirent une épaisse cape de brume, permettant de se camoufler pour partir sans problèmes importants.

Étant le seul à bord qui avait à la fois bien des connaissances acquises auprès d’eux tous et leur confiance, l’ex prêtre fut nommé capitaine bien vite, à son grand embarras, mais également à sa grande fierté et joie.

*-*-*-*-*

La chope frappa celle, identique, de l’homme devant lui.

Christopher Lavallée, un marchand catholique qui passait souvent dans le coin, était le genre de riche idiot qui payait les tournés générales. Alexandre Duval riait dans sa barbe en trinquant à ses côtés ; Un marchand avec neufs ans d’expériences, et il le flouait complètement ; À l’instant son cargo devait se faire voler par ses comparses et lui, comme un idiot, il buvait tranquillement avec le cerveau de l’opération qui le dépouillait..!

Souriant, levant sa chope pour trinquer, l’homme aperçut quelqu’un chuchoter à l’oreille du religieux, imaginant déjà la panique quand il apprendrait avoir tout perdu, mais se demanda pourquoi il avait l’air si calme.

''Duval, c’est bien ça?''

Alexandre n’aimait pas ce ton, c’était le ton de marchand s'apprêtant à vous dépouiller… Mais il hocha quand même la tête.

''On vient de m’informer que dix hommes ont été capturés par mon équipage alors qu’ils tentaient de chaparder mon cargo, ils piaillaient ce nom sans cesse, ''Duval, C’est Duval, Duval nous envoie''... J’imagine que vous n’avez aucune idée de ce dont ils  parlent n’est-ce pas..?''

Christopher vu l’homme déglutir, puis s’échapper à la course, ne le pris pas en chasse, finissant sa chope avec calme… Il n’irait pas bien loin, puisque bientôt, on raporteraient son cargo aux gardes de la ville et plusieurs caisses de coton volées trois jours plus tôt seraient trouver son bord… Après tout, il voulait une part de son cargo, non..?

Souriant, le capitaine attrapa son chapeau sur le bar, devant lui, se le déposa sur la crâne, paya sa tournée avec un généreux pourboire et pris le pas direction le port.

Cette vengeance serait douce, mais une partie du cargo serait trouvée et tout les navires seraient sûrement bientôt inspectés pour le reste, et s’il avait ses cachettes à son bord, loin de lui l’idée de risquer la corde pour un verre de plus. Mettre les voiles avant même que le rapport n’arrive aux gardes semblait une décision des plus judicieuses, et si Saint-Domingue était accueillante, il était attendu à Port-Royal par l’un de ses contactes avant la fin de la semaine, la mer était capricieuse et il préférait de loin se donner deux jours d’avance à l’idée de partir au dernier moment. Le moins de temps il passerait avec ce cargo en cale avant de rentrer à Nassau, le mieu il se porterait et l’équipage aussi, tous étaient déjà anxieux de rentrer au bercail ; Il serait fort apprécié de ne plus avoir à regarder par dessus son épaule une fois délesté de cette cargaison encore chaude…

Il soupira malgré lui, il aurait bien passé une nuit de plus au port, question d’avoir une meilleure idée des allées et venues des marchandises et de se faire un meilleur profit, mais c’était trop risqué désormais, il devrait encore changer de faux nom. Cristopher Lavallée était trop connu semblait-il, attirant les vautours comme Duval, et il se demanda un moment quel nom il devrait prendre… Il n’avait pas été un John depuis longtemps, peut-être sinon qu’il pourrait prendre Alistair, il avait toujours apprécié cette connotation exotique, et vu les origines de sa mère, peut-être pourrait-il se faire passer pour un suédois..?

Tentant de se souvenir de l’accent, il garda cette idée de côté avec goût.

Alistair Broden, c’était plutôt classe, comme nom, après tout.

Il n'y a pas à dire Luke Evans a la classe... Bref, revenons à ta validation ! J'aime beaucoup le personnage que tu nous présentes, j'aime vraiment son histoire, son caractère ! J'ai hâte de le voir parcourir nos mers et découvrir toutes les sales têtes déjà présentes ! J'aime aussi beaucoup ta plume, j'ai adoré ma lecture et c'était très fluide, très beau Bref, tout ça pour dire : tu es validé, petiot !
(je te mets simplement dans "Autres" pour métier, étant donné que les pirates/corsaires sont surtout dépendants de leur pied à terre actuels et peuvent se trouver partout )
Tu es validé ! ça y est ! Te voilà, officiellement, membre de la Tanière du Kraken ! j'espère que tu as bien lu les lignes en bas du contrat car ton âme nous appartient, désormais. Tout d'abord, vérifie que tu es correctement recenser pour ton AVATAR ; ton NOM & PRENOM ; ton METIER. Si pas, n'hésite pas à contacter le Staff ! Après cela, il te faudra recenser tes HABILITES sinon, on ne saura pas tes points pour les events et cela risquerait d'être... Sanglant, pour toi. Dans la sectionRUMEURS, n'oublie pas de recenser tes liens. Ainsi que tes RP dans la section MURMURES. Si tu es capitaine d'un navire, passe par EQUIPAGES pour donner une idée de ton navire et de ton équipage !

Enfin, si tu as besoin d'une famille ou d'une personne en particulier, c'est par les TÊTES MISES A PRIX et les BANDES qu'il faut passer !

Dans tous les cas, n'hésite pas à te rendre dans les SUGGESTIONS, si jamais tu as des idées ou des interrogations !

Allez, sur ce : Bon jeu ! En espérant que la mer ne te dévore pas tout de suite !