- Sophie Roy
- Arrivée sur les îles : 05/06/2020
Aventures : 18
Crédits : 2u2
Sophie ♠ Tout le monde a un prix
Mer 24 Juin - 11:36
~ Carte d'identité ~
~ Compétences ~
Pour remplir vos compétences, voici comment vous devez faire le calcul : votre âge + 10. Par exemple si vous avez 20 ans, vous avez 30 points à répartir de façon logique vos points. (en effet, si votre personnage n'y connait rien en sorcellerie, ne mettez pas qu'il maîtrise un peu le vaudou ou quelqu'un n'ayant jamais été en mer, qui sait tirer au canon)
~ PASSE TA SOURIS ~
~ In Real Life ~
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- Sophie Roy
- Arrivée sur les îles : 05/06/2020
Aventures : 18
Crédits : 2u2
Re: Sophie ♠ Tout le monde a un prix
Mer 24 Juin - 11:37
~ Vos Aventures ~
Vous vous demandez sûrement quelle vie j’ai bien pu avoir pour finir par devenir marchande d’esclaves ? L’un de ces êtres que certains trouvent abjectes, que d’autres n’apprécient pas plus que ça, mais vont tout de même voir ou qu’une minorité adule afin d’avoir toujours un être servile à sa botte…
Aussi surprenant que ça puisse paraître, j’avais une vie normale. Une vie de femme dans un monde d’hommes, une vie où je n’avais que peu mon mot à dire en réalité vu que c’était mon père qui avait tous les droits. Lui qui s’occupait d’une échoppe, un simple marchand français comme diraient beaucoup… Un être qui avait comme tant d’autres l’idée de marier sa fille à quelqu’un… Rien d’anormal en soi…
Quand je vous dis que j’avais une vie banale à l’origine ? Parce que nous n’étions pas riches, pas les plus pauvres non plus… Mais les revenus suffisaient seulement… Alors que là-haut, dans la royauté, le monde était différent. Ils semblaient vivre dans un luxe permanent, dans quelque chose de lointain…
Un monde qui en faisait rêver plus d’un, même s’il était rare que les gens du peuple finissent par avoir accès à ce qui n’était « beau » que de l’extérieur… Les discussions dans les rues, entre les gens allaient souvent vers la monarchie, vers ceux ayant tous les droits sur nous… Tous… Car au fond qu’étions-nous pour eux hormis des habitants qui n’arrivaient que difficilement à lier les deux bouts ? Des êtres rêvant d’un jour meilleur… Qui ne devaient pas aller à l’encontre de la noblesse…
Ça, nous le savions tous…
Et pourtant…
Cela n’empêchait pas de cracher sur ceux qui profitaient de leurs privilèges, de se faufiler parfois dans les jardins… Oui, cela arrivait… De plus en plus souvent pour le premier cas, un peu moins pour le second, mais vous savez l’être humain est ainsi fait…
Il sombre souvent d’une manière ou d’une autre…
Et le clap de fin sonne, soudainement, pour certains d’entre-nous…
La Bastille en accueille alors que d’autres gisent dans les rues, disparaissent de la circulation…
Au fond, c’est simple de faire disparaître un être…
On vient toquer à votre porte, on vous apprend qu’un tel a été emmené ou n’a plus été aperçu depuis un moment…
On vous demande si vous savez quelque chose… Et au fond, la seule solution pour s’en sortir est de mentir, de dire que non… D’espérer que ceux qui vous connaissent ne se feront pas avoir pour de l’argent…
Avant de devoir fuir.
Et pour des femmes, cette solution est d’autant plus complexe…
Pouvant mener dans des lieux que l’on nommerait de lugubres dans certains cas…
D’autres permettant de gagner de l’argent facilement également…
On touche à tout…
Charmer les hommes n’est pas difficile quand il faut survivre, quand il n’y a guère le choix… Même si cette idée vous révulse intérieurement, même si vous préféreriez autre chose…
Jusqu’à tout perdre…
Tout ce qui vous entourait, les êtres qui restaient à vos côtés…
Jusqu’à vous perdre, vous, quand vous vous y attendez le moins…
J’étais montée sur l’un de ces navires marchands, ceux s’en allant au loin, ceux sur lesquels on monte tout en sachant pertinemment que l’on ne reviendra jamais en arrière. Je savais que je ne reverrais jamais la France, qu’il fallait que je m’éloigne… Que les souvenirs liés à ma patrie resteraient, mêleraient la joie à la souffrance…
Je voyais des gens plus bas que moi, des êtres qui n’avaient même plus droit à leurs identités propres…
Qui étaient vendus à d’autres…
Changeaient de mains…
Mon cerveau enregistrait l’information… Mais en tant que femme seule aurais-je seulement l’opportunité de m’y mettre ? J’avais été élevée dans l’optique qu’il fallait toujours un homme… Alors… Pourrais-je réellement m’en sortir ? Me lancer dans…
Quelque chose que ma famille aurait pu trouver horrible si elle était encore à mes côtés ? Parce que ce n’était pas toujours bien vu… Je le savais…
Mais il fallait que je vive, que je sorte la tête de l’eau…
Et je savais que tout le monde pouvait avoir un prix…
Moi, eux…
Mais si je voulais éviter de me mettre à faire payer mes propres services, il faudrait que je fasse payer ceux d’autres…
Il y avait diverses solutions…
Et celle me sautant actuellement était la vente de ces êtres qui avaient perdus leurs droits…
Qui avaient tout perdu, tout simplement…
J’aurais pu finir comme eux, je le savais… Et pourtant, je n’avais finalement eu aucun scrupule une fois sur l’Île de la Tortue… Une fois que j’étais parvenue à mes fins…
Mais si l’esclavagisme venait à disparaître du jour au lendemain, je serais mal…
Très mal…
Car ces hommes et ces femmes venant d’ailleurs étaient mon gagne-pain, provenaient de n’importe où, étaient mené à moi par diverses personnes. Dont John.
Aussi surprenant que ça puisse paraître, j’avais une vie normale. Une vie de femme dans un monde d’hommes, une vie où je n’avais que peu mon mot à dire en réalité vu que c’était mon père qui avait tous les droits. Lui qui s’occupait d’une échoppe, un simple marchand français comme diraient beaucoup… Un être qui avait comme tant d’autres l’idée de marier sa fille à quelqu’un… Rien d’anormal en soi…
Quand je vous dis que j’avais une vie banale à l’origine ? Parce que nous n’étions pas riches, pas les plus pauvres non plus… Mais les revenus suffisaient seulement… Alors que là-haut, dans la royauté, le monde était différent. Ils semblaient vivre dans un luxe permanent, dans quelque chose de lointain…
Un monde qui en faisait rêver plus d’un, même s’il était rare que les gens du peuple finissent par avoir accès à ce qui n’était « beau » que de l’extérieur… Les discussions dans les rues, entre les gens allaient souvent vers la monarchie, vers ceux ayant tous les droits sur nous… Tous… Car au fond qu’étions-nous pour eux hormis des habitants qui n’arrivaient que difficilement à lier les deux bouts ? Des êtres rêvant d’un jour meilleur… Qui ne devaient pas aller à l’encontre de la noblesse…
Ça, nous le savions tous…
Et pourtant…
Cela n’empêchait pas de cracher sur ceux qui profitaient de leurs privilèges, de se faufiler parfois dans les jardins… Oui, cela arrivait… De plus en plus souvent pour le premier cas, un peu moins pour le second, mais vous savez l’être humain est ainsi fait…
Il sombre souvent d’une manière ou d’une autre…
Et le clap de fin sonne, soudainement, pour certains d’entre-nous…
La Bastille en accueille alors que d’autres gisent dans les rues, disparaissent de la circulation…
Au fond, c’est simple de faire disparaître un être…
On vient toquer à votre porte, on vous apprend qu’un tel a été emmené ou n’a plus été aperçu depuis un moment…
On vous demande si vous savez quelque chose… Et au fond, la seule solution pour s’en sortir est de mentir, de dire que non… D’espérer que ceux qui vous connaissent ne se feront pas avoir pour de l’argent…
Avant de devoir fuir.
Et pour des femmes, cette solution est d’autant plus complexe…
Pouvant mener dans des lieux que l’on nommerait de lugubres dans certains cas…
D’autres permettant de gagner de l’argent facilement également…
On touche à tout…
Charmer les hommes n’est pas difficile quand il faut survivre, quand il n’y a guère le choix… Même si cette idée vous révulse intérieurement, même si vous préféreriez autre chose…
Jusqu’à tout perdre…
Tout ce qui vous entourait, les êtres qui restaient à vos côtés…
Jusqu’à vous perdre, vous, quand vous vous y attendez le moins…
J’étais montée sur l’un de ces navires marchands, ceux s’en allant au loin, ceux sur lesquels on monte tout en sachant pertinemment que l’on ne reviendra jamais en arrière. Je savais que je ne reverrais jamais la France, qu’il fallait que je m’éloigne… Que les souvenirs liés à ma patrie resteraient, mêleraient la joie à la souffrance…
Je voyais des gens plus bas que moi, des êtres qui n’avaient même plus droit à leurs identités propres…
Qui étaient vendus à d’autres…
Changeaient de mains…
Mon cerveau enregistrait l’information… Mais en tant que femme seule aurais-je seulement l’opportunité de m’y mettre ? J’avais été élevée dans l’optique qu’il fallait toujours un homme… Alors… Pourrais-je réellement m’en sortir ? Me lancer dans…
Quelque chose que ma famille aurait pu trouver horrible si elle était encore à mes côtés ? Parce que ce n’était pas toujours bien vu… Je le savais…
Mais il fallait que je vive, que je sorte la tête de l’eau…
Et je savais que tout le monde pouvait avoir un prix…
Moi, eux…
Mais si je voulais éviter de me mettre à faire payer mes propres services, il faudrait que je fasse payer ceux d’autres…
Il y avait diverses solutions…
Et celle me sautant actuellement était la vente de ces êtres qui avaient perdus leurs droits…
Qui avaient tout perdu, tout simplement…
J’aurais pu finir comme eux, je le savais… Et pourtant, je n’avais finalement eu aucun scrupule une fois sur l’Île de la Tortue… Une fois que j’étais parvenue à mes fins…
Mais si l’esclavagisme venait à disparaître du jour au lendemain, je serais mal…
Très mal…
Car ces hommes et ces femmes venant d’ailleurs étaient mon gagne-pain, provenaient de n’importe où, étaient mené à moi par diverses personnes. Dont John.
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